La première partie du scénario n’indique pas clairement si Heather avait des raisons cliniques de poser des questions sur les activités sexuelles du patient. S’il est cliniquement nécessaire de poser ces questions, Heather devrait mettre le patient à l’aise en expliquant le besoin de parler de ce type d’antécédents et de telles questions devraient être posées d’une façon qui minimise le risque que le patient interprète ces questions autrement qu’à des fins cliniques.
En posant des questions sur l’orientation sexuelle, l’infirmière passe à côté d’informations clés sur le comportement sexuel du patient. Pour éviter de faire des suppositions sur les activités sexuelles du patient, en se basant sur son orientation sexuelle, il serait plus judicieux de poser des questions sur des comportements sexuels particuliers.
Heather ne devrait poser ces questions que si elles sont nécessaires sur un plan clinique. Les remarques sur les activités sexuelles, qui ne sont pas cliniquement appropriées aux services fournis, constituent des mauvais traitements d’ordre sexuel. Heather n’a pas besoin de s’exposer à de tels risques dans son rôle professionnel. Il est conseillé que Heather se concentre sur son rôle professionnel avec ses patients, en s’assurant de ne poser que des questions permettant d’obtenir des renseignements nécessaires à l’évaluation clinique.
Dans la seconde partie de ce scénario, les problèmes de santé et les symptômes du patient justifient de recueillir des antécédents complets, y compris des informations sur les activités sexuelles. Le patient s’est présenté pour miction douloureuse, une indication possible d’une infection sexuellement transmissible. Donc, Heather a des motifs clairs sur un plan éthique de poser ces questions.
Le patient semble gêné par les questions posées par Heather, même si ces questions sont cliniquement appropriées. Il est recommandé que Heather explique pourquoi elle pose ces questions, afin que le patient comprenne qu’elles sont pertinentes d’un point de vue clinique.