Amy a une obligation professionnelle et éthique envers les patients, mais elle décide de gérer la situation par elle-même en parlant directement à Sam.
La décision d’Amy de parler à Sam plutôt que de le dénoncer l’a mise dans une position de violation de la Loi de 1991 sur les professions de la santé réglementées, qui exige d’un membre de signaler « si, dans l’exercice de sa profession, il lui est donné des motifs raisonnables de croire qu’un autre membre de son ordre ou d’un autre ordre a infligé des mauvais traitements d’ordre sexuel à un patient ». Si elle est déclarée coupable et condamnée, Amy s’expose à une amende pouvant aller jusqu’à 50 000 $. En outre, la non-dénonciation d’Amy peut donner lieu à une enquête de la part de l’OIIO, et éventuellement une mesure disciplinaire.
Sa proposition de prendre en charge sa patiente afin qu’il puisse poursuivre sa relation partait d’une bonne attention, mais cela ne change en rien le fait que Sam s’est mis dans une situation conflictuelle, étant impliqué dans deux relations en simultané avec la patiente, en tant que médecin traitant et amant. La loi est très claire à ce sujet. La relation soignant-patient se poursuit jusqu’à un an après la date à laquelle la personne ne reçoit plus de soins (n’est plus un patient) et ce que fait Sam constitue un mauvais traitement d’ordre sexuel à l’égard d’une patiente.
Pour protéger la patiente, Amy est censée dénoncer les actes de Sam à son organisme de règlementation.