John est diplômé récent d’un programme de
formation d’IAA. Il signale dans sa demande d’inscription qu’il a subi
une craniotomie d’urgence visant la partie postérieure de la tête, après
laquelle il a été incapable de voir ou de marcher au début. Il a suivi
une rééducation après lésion cérébrale et avait des déficiences sur le
plan de la cognition, de la vision, de la parole, de la mobilité, du
transit intestinal et de la fonction vésicale.
Son état cognitif s’est nettement amélioré depuis lors, et John est
capable de fonctionner en faisant appel à des adaptations et des
stratégies compensatrices. Son médecin de famille estime que John est
capable, sur le plan cognitif et physique, de retourner au travail et
d’exercer des fonctions légères et sédentaires. Le médecin estime que le
jugement de John, sa lucidité, sa mémoire et son niveau global de
fonctionnement sont assez bons, à condition qu’il exerce un rôle lui
permettant de s’asseoir ou de se tenir debout, suivant ses besoins.
Facteurs à prendre en consid
- Quelles catégories des compétences et aptitudes requises pourraient être touchées dans cette étude de cas?
- Quelle serait l’incidence éventuelle de cette incapacité physique sur l’exercice du candidat?
- D’après vous, de quels types de mesures de soutien ce candidat aura-t-il besoin?
- Comment pourrait-on accorder ces mesures de soutien dans le milieu clinique?
- D’après vous, quelle a été la décision de l’OIIO à l’égard de la demande d’inscription de ce candidat?
Résultat
L’Ordre a étudié la possibilité de conclure une entente (entente non
publique) avec John, laquelle s’assurera que ses prestataires de soins
de santé continuent à surveiller sa santé et qu’il est fidèle à son
traitement. John a obtenu l’inscription à titre d’IAA dans la catégorie
générale et son exercice n’a donné lieu à aucune mention de difficultés.
Justification
La lettre rédigée par le médecin de John
énonce que John a réalisé des progrès importants. Malgré quelques
déficiences, John est autonome et n’a pas besoin de médicaments.
John fait état de son aptitude à assumer ses
obligations redditionnelles et de sa lucidité en raison de sa
compréhension de ses capacités, de sa fidélité au traitement et de sa
motivation envers son rétablissement. Il a une conscience aigüe de ses
difficultés et il reconnaît les mesures de soutien dont il a besoin pour
prodiguer des soins sécuritaires aux clients.
Une fois inscrits, les membres doivent respecter les Normes professionnelles, édition révisée 2002,
lesquelles les obligent à assumer la responsabilité de leur propre
perfectionnement professionnel et à investir du temps et des ressources,
ainsi qu’à fournir un effort pour améliorer leurs connaissances, leurs
compétences et leur jugement en matière de soins infirmiers.