Le 30 décembre 2017, le gouvernement a proclamé qu’une composante de la psychothérapie était un acte autorisé.
L’acte autorisé de psychothérapie est distinct des autres actes autorisés, car il n’englobe pas tous les exercices de psychothérapie. L’acte autorisé porte uniquement sur la composante de la psychothérapie réputée présenter le risque le plus élevé pour le client. Il n’est pas défini par une technique.

Comment puis-je déterminer si je pratique l’acte autorisé de psychothérapie?
L’acte autorisé comporte cinq critères, qui doivent tous être satisfaits pour qualifier vos soins d’acte autorisé :
1. Vous traitez un client
2. Vous appliquez une technique de psychothérapie.
3. Vous entretenez une relation thérapeutique avec le client.
4. Le client souffre d’un désordre grave sur les plans de la pensée, de la cognition, de l’humeur, de la régulation affective, de la perception ou de la mémoire.
5. Ce désordre peut porter gravement atteinte au jugement du client, à son intuition, à son comportement, à sa capacité de communiquer ou à son fonctionnement social.
Il est possible que vous pratiquiez une psychothérapie, mais qu’il ne s’agisse pas de l’acte autorisé de psychothérapie. À titre d’exemple, si seulement quatre des critères précités s’appliquent, vous ne pratiquez pas l’acte autorisé.
Pour mieux comprendre les composantes de l’acte autorisé, veuillez lire notre FAQ sur la psychothérapie à www.cno.org/psychotherapy-FAQs (anglais).
Quelles sont les conséquences pour mon exercice?
Bien que l’acte ait été proclamé, les IA et IAA n’ont pas besoin d’un ordre pour pratiquer l’acte autorisé de psychothérapie. Cette période d’exemption prend fin mardi 31 décembre 2019.
Pour apprendre qui peut pratiquer l’acte autorisé et qui peut utiliser le titre de « psychothérapeute », consultez www.cno.org/psychotherapy-FAQs (anglais).
Que se passe-t-il après 2019?
Lorsque la période d’exemption prend fin mardi 31 décembre 2019, les IA et IAA auront besoin d’un ordre pour pratiquer la psychothérapie si celle-ci s’inscrit dans la portée de l’acte autorisé (satisfaction des cinq critères).
Nous étudions actuellement la question de savoir si un ordre demeure le meilleur moyen de protéger la population. Si le Conseil décide qu’un ordre n’est pas nécessaire, l’Ordre pourrait créer un règlement sur la pratique d’un acte de son propre chef. Celui-ci permettrait aux infirmières de pratiquer l’acte autorisé sans ordre à condition que certaines conditions soient satisfaites.
Nous vous tiendrons au courant sur www.cno.org, dans L’excellence et sur notre page Facebook.
Pour en savoir plus sur la réglementation régissant la pratique d’un acte de son propre chef, visionnez notre webémission sur www.cno.org/initiation-webcast (anglais).